vendredi 30 janvier 2009

Origine de l'imposture



Puisqu'il faut un début à tout...

Commençons par identifier la source des perversions de la justice humaine. Dans ce dessein je débuterai ce blog par un extrait de mon livre : Le Troisième Oeil et l’infini, en téléchargement GRATUIT sur mon site :


Pour faire les lois, il faut sélectionner les personnes qui seront habilitées à les faire. Ceux qui contrôlent la sélection de ces personnes, et après cette sélection, qui maintiennent leur contrôle, sont à même de contrôler le corps social. Le principe devient encore plus efficace si dans le même temps, à l’encontre même des règles les plus inviolables et sacrés, ceux qui assurent ce contrôle parviennent à s’exonérer des règlements qu’ils édictent...

Un peu comme pour un jeu de société ou le mode d’emploi s’imposerait à tous les joueurs, sauf à celui qui l’a conçu et qui participerait malgré tout au jeu ...

L’imposture commence là, mais elle ne fait que commencer...


Le Troisième Oeil et l'infini chapitre :

DE LA SOCIETE EN GENERAL.

Nous venons de voir comment un jeune citoyen ou citoyenne, avant d’arriver à l’âge adulte, était déjà solidement conditionné, formaté, enchaîné, corseté, camisolé, par l’ensemble de traditions familiales, culturelles, télévisuelles ; par une Éducation Nationale aux ordres de l’eggrégore Nation et de son gouvernement, et par la puissante influence et domination de l’eggrégore Religion. Avant même qu’il ait l’usage de son libre arbitre, l’horizon de sa normalité lui a été strictement balisé, verrouillé, comme une solide prison du : « comme tout le monde », la bien nommée, et qui aura pour gardiens et surveillants tous ceux qui l’entourent, et qui ne supporteraient pas la moindre tentative d’évasion, ce qui aurait pour grave conséquence, par comparaison, de leur faire prendre conscience d’un insupportable statut de prisonnier. La médiocrité n’est supportable que si elle est universellement partagée par le public !

Il va donc pouvoir prendre son « envol », pas de souci pour lui, la trajectoire est maintenant parfaitement connue, l’infirmité provoquée de ses ailes, ne lui permettront pas d’autre destination que celle qui consiste à s’écraser brutalement en bas de son nid, pour aller vers sa nouvelle destinée, mais à pinces!

Dès lors, il pourra accéder à ce qui constitue la plénitude de sa citoyenneté, le « vote ». Expression de sa liberté et de sa souveraineté de citoyen (ne), appartenant à une même collectivité de destin, issue de l’héritage de la Révolution.

Ah ! le sacro-saint vote, celui qui transforme avec une habilité sournoise et diabolique, une victime, en complice d’un système auquel elle n’a pourtant aucun moyen de participer, et qui n’a qu’un seul objectif : l’exploiter corps et âme. Le vote, symbole de sa pseudo-liberté, - qui n’est qu’un carcan supplémentaire de servitudes, qui lui a été vendu au nom d’un « devoir » de citoyen comme une accablante responsabilité individuelle sacrée -, ce citoyen viendra spontanément apporter à l’eggrégore Nation et son gouvernement, l’énergie de ses émotions passionnelles, dévotion sans cesse renouvelées en sa faveur, celle du service public, comme un fidèle venant faire son offrande régulière au Temple d’un dieu féroce, farouche et susceptible en diable.

Ce brave mouton qui, sous prétexte qu’il peut aller brouter au gré de ses fantaisies, une herbe que lui offre si généreusement son berger (enfin le croit-il) s’imagine être libre et indépendant, autonome dans sa volonté, ses souhaits et désirs au ras des pâquerettes. Certes les chiens (fonctionnaires zélés et serviles du service public et de son maître dominateur), qui viennent mordiller ses mollets régulièrement, l’agacent toujours un peu, mais paraît-il qu’ils sont là aussi, ces chiens, pour protéger, ses collègues et lui-même, du loup ! Alors, il accepte volontiers le prix de sa soi-disant sécurité et de la dépendance à ce service public qu’elle implique.

Mais que penserait ce brave mouton si brutalement il découvrait, que ce berger, assisté de ses chiens, n’avait d’autre but, que de le voir empalé sur un tourne broche, pour le faire délicieusement rôtir ? Que penserait-il ce mouton, s’il découvrait que toute la prévenance, la bienveillance et la sollicitude du berger, n’avait pas d’autres objets que celle qu’il porte à sa propre nourriture et qui lui assure sa subsistance à lui et à ses chiens ? Qu’adviendrait-il de ce sentiment de liberté, qui ne repose que sur des illusions oiseuses et trompeuses, et des préjugés de mouton ? Quelle serait la réaction de ce mouton, s’il prenait subitement conscience de sa réalité objective qui est celle de n’être qu’un aliment pour prédateur ? Y aurait-il brutale mutation d’un brave mouton en brebis galeuse ou pire encore en mouton enragé ?

Mais ne rêvons pas ! le berger veille, alors votez, votez pour qui vous voulez, le blanc, le noir, la gauche, la droite, le roi, la République, quel que soit votre vote, la principale conséquence sera toujours, que vous nourrirez l’eggrégore Nation, son gouvernement et son service public par vos passions et émotions, positives ou négatives, et grâce auxquelles il assure sa santé, sa vigueur et sa longévité. Pour le résultat, il n’ y a aucun souci à se faire, comme pour l’envol à la sortie du nid, il contrôle parfaitement le système, de toute façon vous élirez une majorité de…. Fonctionnaires ! ses fidèles chiens de berger qui obéissent aux ordres. Ces mêmes fonctionnaires qui continueront à concocter des lois, textes et règlements leur assurant la parfaite main mise sur la Souveraineté Populaire, qu’ils ont depuis belle lurette détournée à leur unique profit baptisé : service public, afin que l’eggrégore Nation et son gouvernement puissent continuer à étouffer dans une étreinte mortelle, ou à tout le moins paralysante, l’eggrégore libérateur de la Déclaration des Droits de l’Homme.

Il ne faut pas que le mouton se pose des questions existentielles, du genre : pourquoi des chiens au service du berger ? Ou plus concrètement : pourquoi existe-t-il une catégorie de citoyens que l’on distingue en tant que « fonctionnaires », comme dans l’ancien Régime on séparait les aristocrates des gueux ?

- Ces fonctionnaires du service public, ont-ils plus de compétences que les autres ? la réponse est non !

- Ces fonctionnaires du service public, font-ils un sacrifice particulier en travaillant pour la collectivité ? La réponse est non !

- Ces fonctionnaires du service public,travaillent-ils plus que les autres ? La réponse est non !

- Ces fonctionnaires du service public, sont-ils plus productifs que les autres ? la réponse est nettement moins !

- Ces fonctionnaires du service public, sont-ils une protection contre la corruption de la technostructure ? Évidemment non, puisqu’ils concourent à cette corruption !

- Elfi : Qu’entends-tu par corruption de la technostructure ?

- Mon Elfi, j’entends qu’une technostructure est parfaitement corrompue, lorsqu’elle ne s’applique pas les propres lois qu’elle édicte, et qu’elle fait tout pour en exonérer les membres qui la composent, c’est là, l’essence même de la corruption !

- Mais reprenons, nos fonctionnaires du service public ont-ils à supporter une responsabilité, morale, juridique, supérieure aux autres ? la réponse est non nettement moins, allant jusqu’à une totale irresponsabilité garantie par statut.

- Ces fonctionnaires du service public, représentent-ils une économie pour le corps social ? la réponse est non, c’est exactement le contraire. Un exemple : la SNCF qui coûte l’équivalent d’un passif « Crédit Lyonnais » tous les deux ans à la Nation, transporte beaucoup moins de passagers/kilomètre que ses homologues des pays comparables !

- Ces fonctionnaires du service public, sont-ils moins payés que les autres, en travaillant pour l’État ? La réponse est non, bien au contraire !

- Ces fonctionnaires du service public, travaillent-ils plus longtemps avant de partir en retraite ? La réponse est non, nettement moins.

- Ces fonctionnaires du service public, cotisent-ils plus que les autres à la protection sociale, et aux caisses de retraite ? La réponse est non, et en plus ils imposent aux autres (la société civile) de couvrir leurs énormes déficits issus de leurs privilèges exorbitants !

- Ces fonctionnaires du service public, ont-ils moins d’avantages que les autres à travailler pour la collectivité ? La réponse est non, ils en ont beaucoup plus, tant en garantie d’emploi, qu’en reconnaissance sociale, qu’en avantages spécifiques qui leurs sont exclusivement réservés, et ce, de façon parfaitement discriminatoire.

- Ces fonctionnaires du service public, sont-ils des défenseurs des libertés individuelles ? La réponse est formellement non, ils en seraient, plus certainement, les fossoyeurs.

- Ces fonctionnaires du service public, payent-ils un prix du sang supérieur aux autres en cas de conflit, pour défendre la Nation, comme au temps de l’aristocratie ? La réponse est proportionnellement non, nettement inférieur.

Cette liste de questions pourrait s’allonger considérablement, sans que les réponses varient, et la conclusion qu’elle impose est : qu’il n’y a aucune justification morale, professionnelle et encore moins légale au statut de fonctionnaire du service public, puisque, conformément à l’Art. 1 de la Déclaration des Droits de l’Homme, il ne repose sur aucune utilité commune. En accordant à cette caste des privilèges indus et injustifiés, l’État viole l’esprit même de cette Déclaration (droit constitutionnel). En offrant une garantie d’emploi à vie, avec promotion à l’ancienneté, sans aucune justification utilitaire, en maintenant un effectif de fonctionnaires d’au moins un million supérieur à ceux de pays comparables (qui sont donc d'aucunes utilité), ce statut se prive de base légale, car il est contraire aussi à l’Art.6 de cette Déclaration, puisqu’il n’est plus tenu compte des seuls talents, capacités et vertus qui sont les uniques conditions qui doivent servir à l’accession et au maintien à un emploi public.



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